La parole claire sur l’innocence de la mère des croyants, Aïcha, commentaire de Cheikh ‘Abd Al-‘Aziz Ibn ‘Abd Allah Ar-Râjihi.
Le Noble Coran nous révèle le récit de la calomnie dans la sourate « An-Nûr », relatant les faits en détail, et proclamant ainsi l’innocence de ‘Â’icha -qu’Allah l’agrée- de tout ce qu’elle a enduré comme injustices et préjudices moraux.
Cet événement fut révélateur du mérite de ‘Â’icha. En effet, Allah l’a innocenté de cette calomnie avec des versets qui sont lus jusqu’au jour de la résurrection ; versets par la lecture desquels les musulmans adorent leur Seigneur :
“Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous” [An-Nûr:11]. Ainsi le rang de ‘Â’icha – qu’Allah l’agrée – devint d’autant plus éminent du fait qu’Allah Lui même ait déclaré son innocence.
Cette épreuve a confirmé l’obligation de s’assurer de la véracité des paroles avant de les propager, et ce, afin de ne pas proférer de mensonges, de commettre ainsi une injustice en devenant l’une des causes de la propagation de rumeurs. À ce propos, Allah dit : “Et pourquoi vous n’avez pas dit, lorsque vous l’avez entendu : Nous ne devons pas en parler. Gloire à Toi [ô Allah]. C’est une énorme calomnie.” [An-Nûr:16]